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samedi 27 octobre 2012

Transe-express a fêté ses 30 ans


La latitude, à l'Eurre où cela se produisait, affichait environ 45 degrés, la température, environ 1 degré, la pluie avait sous traité à la bruine, qui semblait vouloir négocier avec la neige (annoncée sur Saillans), le vent était de force neuve, mais on ne voit pas ce qui aurait pu faire reculer ces fous de spectacle (on a quand même noté quelques glissades sur gadoue de la part des grognards qui ne se souvenaient pas de pires conditions depuis la retraite de Russie)
Et pourtant, quelle ferveur circassienne, quelle grande iloquence de la part de ces divas, échassières, et à la voix si haut perchée (si j'ose !)
en fait c'est rare que j'ose pas !
alors que Mozart s'échinait, à son niveau, à garder l'équilibre sur son clavecinycle, et moi à taper sur mon bidon de peinture (2,5 L-30 M2 env. de chez Ripolin, utilisé récemment pour ma salle de bain et ainsi recyclé sur l'écosite) qu'on nous avait invité à apporter, pour accompagner les grognards réjouis.
Et les pisse-froid n'étaient pas de cette fête
Mais après une heure et demi de "déhors" j'étais transi (là je n'ose pas, "expressément" !), et je suis entré sous un chapiteau ; voici donc ce que mon objectif (soumis au même régime que mes lunettes) a pu saisir.
Ressorti, je me suis réchauffé quelques minutes au brasero (recyclage total) et je suis parti, décidé à ne pas risquer d'attrapper la "Mort qui tue", comme ils l'appellent là-bas.