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mercredi 28 avril 2021

Sans images (5) : Vivement le monde "d'après" ! .... à moins qu'il ne ressemble de plus en plus à celui du "pendant" ! (que voici !)

1/ Il y a 2 jours, après de longues semaines de coupures continuelles de notre ligne internet, le changement de notre Box il y a un mois, nous avons enfin obtenu, l'envoi d'un technicien du réseau.

Notre opérateur, en le mandatant nous prévint qu'il serait là dans trois, quatre ou cinq jours et qu'il nous préviendrait la veille de son intervention. Sans nouvelles le premier jour prévu, il débarqua sans avoir prévenu la veille, le second jour.

Nous aurions été absents, il serait sûrement reparti sans message ni adresse pour le joindre car, à son arrivée, il regarda immédiatement notre installation et nous crédita d'un : "Ça a marché un jour, ça ? Puis après quelques vérifications , il décida de repartir en nous disant : "Je reviens ...".

Quatre heures plus tard, nous rappelions son numéro de portable (utilisé pour trouver notre adresse). Il nous confirma, "qu'il nous avait zappé, appelé chez un autre client, mais qu'un autre technicien viendrait".

Sans savoir quand, ni quelle était son entreprise (Rien n'apparaissait sur son véhicule), il ne nous restait plus qu'à le croire et nous passer de téléphone de télé et de radio numérique (notre maison étant trop éloignée du plus proche relais hertzien)

2/ Le même jour, ayant reçu une invitation à communiquer notre relevé de compteur d'eau, via notre "espace client Cie des Eaux" ou par téléphone, je tentais par ces deux moyens de le faire.

L'espace client refusa ce que me disait le compteur : ça n'était pas cohérent avec l'estimation qui avait été faite par la Société ; je n'y parvins pas non plus par téléphone la "répondeuse" vocale m'opposant la même raison.

J'ai oublié de préciser que le chiffre que j'avais à communiquer était de 1037 et que l'estimation était de 1040. Je cherche encore l'incohérence.

Mais je dois dire que j'ai tout de même apprécié la mise en défaut du Serveur vocal que j'ai pu réaliser ce jour là, bien involontairement.

Le contrat étant au nom de mon épouse, on me demanda si j'étais bien [son nom] : je répondis tout naturellement "Oui ! son époux" et j’éclatais de rire lorsque j'entendis : "Je n'ai pas compris votre réponse !".(Avant de répondre "Oui",(je ne voulais pas risquer le "Non !"), je me permis juste un nouveau petit :"Oui ! son époux".

mardi 24 avril 2018

Brèves de dialogues de sourds

"Mon œil" avait à prendre rendez vous et voulut le faire à une heure de fermeture du secrétariat un vendredi soir : le répondeur lui ayant indiqué que " le secrétariat est ouvert tous les jours de 9 h à 17 h", il rappela dès le samedi matin par trois fois sans que personne ne décroche et avec le même message, l'invitant à rappeler aux horaires indiqués. Il attendit donc le lundi et fit à son interlocutrice la remarque selon laquelle le message enregistré sur le répondeur était erroné ! On lui répondit "Ah mais oui ! nous sommes fermés le samedi ! ". 
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Mon œil aime les anchois et possède une excellente recette à base d'anchois frais . Aussi cherche -t-il à s'en procurer de temps en temps mais n'en trouvant pas souvent sur l'étal du rayon poisson du Grand Magasin qu'il fréquente parfois., il s'en ouvrit  à l'employé qui lui dit ne pas savoir à l'avance quels jours il pourrait être approvisionné. Il proposa alors de se renseigner par téléphone ce qu'il fit par deux ou trois fois ces derniers jours sans que le rayon (après qu'il eut dû dire à chaque fois : "magasin", puis "poissonnerie", puis "stand") ne daignât décrocher . On lui assura au standard qu'il serait rappelé sous 48 h ! ce qui ne fut pas fait.
Il retourna donc devant l'étal et on lui proposa alors de prendre son numéro de téléphone et de le rappeler quand on serait approvisionné . Le message qu'il reçut le lendemain était le suivant : "nous vous rappelons comme vous nous l'avez demandé, mais n'avons pas reçu d'anchois. N'hésitez pas toutefois à nous rendre visite : nous avons actuellement des sardines en promotion ! "Résultat de recherche d'images pour "images les shadoks"

jeudi 31 août 2017

Sans images (4) : Brèves de Comptoir (1) ...

...de banque !

Je viens à la banque pour chercher un nouveau chéquier.
Une chance !, il n'y a personne qui attend à l'Accueil qui les délivre.
Autre chance, il y a un "Accueil" : dans une autre banque que je fréquente aussi (ils n'aiment pas ça mais j'y ai travaillé !)il y a bien toujours un comptoir d'accueil face à l'entrée, mais il est vide et un panneau, écrit à la main, vous invite, "pour un meilleur service", à vous adresser au bureau d'en face, ou vous ferez la queue comme avant, le "meilleur" étant pour l'employé, qui autrefois était debout et pouvait vous sourire, et se trouve maintenant assis, ne quittant l'observation de son écran que pour vous demander de patienter encore un peu, si vous vous êtes avancé dès que l'"accueilli" précédent est sorti de son bureau.
Tic ! Tac ! Tic ! Tac ! En fait, comme ici, on va le voir, la configuration change peu de choses.
Tic !Tac ! Tic ! Tic Tac ! (vous l'aurez bientôt compris, c'est le temps qui s'écoule). Elle scrute elle aussi, son écran, arborant par ailleurs, au retour de ses vacances, le masque ridé de celle qui avait oublié son écran total). Tic !Tac! Tic ! Tac ! Je sors le chéquier que je viens renouveler, pour lui permettre de ne pas avoir à me le demander, Tic ! Tac ! Clic ! (et reclic !).

Une collègue vient lui demander un document et stationne à sa droite en attendant . Tic ! Tac !, sans quitter son écran des yeux elle tend la main gauche vers le premier tiroir à gauche et en sort habilement et sans quitter sa lecture, le document demandé, classé sous les trois dossiers du dessus du tiroir. Tic ! Tac ! Vlan ! et reclic ! Elle le fait passer dans sa main droite devant l'écran qu'elle a dû brièvement quitter des yeux, ce qui l'a aussi obligée à lâcher momentanément, la souris ! Tic ! Tac ! Tic ! Tac ! Cliiiic ! J'ai ouvert le chéquier pour ne pas la retarder en lui rendant la lecture de mon numéro de compte plus accessible . Je change aussi de pied d'appui . Tic ! Tac ! Tic ! Tac !

Cette fois c'est décidé : je me promets d'avoir détourné les yeux dès que j'aurai senti que la prise en compte de ma présence est imminente, afin de retarder à mon tour et pour une seconde (et Toc !) notre prise de contact. Tic ! Tact ! Tic ! Tac !

Tout à coup, le regard toujours rivé à l'informatique, je l'entends susurrer un timide "bonjour" qu'elle accompagne d'un énième Clic de souris (et peut-être, en pensée d'un "les emmerdeurs qui se présentent juste au moment où j'ai autre chose à faire" ; mais là il faut que je me calme !).

Comme je l'ai déjà dit, moi, "bonjour !", dès la ligne de confidentialité franchie, je ne réponds pas. Tic ! Tac ! Tic ! Tac ! Je me surprends alors à tromper mon ennui en détaillant quelques belles formules des affiches et dépliants publicitaires qui me tombent sous les yeux : il y est surtout question de me faire prendre conscience de la chance que j'ai de bénéficier des services de cette banque coopérative (1), alors que mes pieds se mettent à rythmer le Tic ! Tac ! de mon horloge interne.

Elle quitte à nouveau son écran des yeux pour se saisir d'une liasse de documents qu'elle semble devoir confronter aux affichages de l'ordinateur. Apparemment satisfaite de ses premières constatations elle tend alors sa main gauche vers le chéquier que j'ai posé sur le comptoir, mais comme elle le fait sans le regarder (lui non plus !) je me permets de le faire glisser doucement et malicieusement vers la droite ce qui l'oblige à me regarder et à me "créditer" d'un hypocrite et doucereux "Je suis à vous"( auquel un regard fatigué semble ajouter "mais ça me coûte !) 

Tiiic !!!! Ça y est ! je repars avec mon nouveau chéquier et me promets de vous faire partager cette minuscule et brève(quoique !) ...de comptoir.



(1)je viens en effet de recevoir l'avis de ne plus avoir à me déplacer pour venir chercher mes chéquiers à l'Agence, grâce à un envoi postal assuré directement par ma banque et qui ne me coûtera que le prix du timbre et d'une petite facturation pour service rendu.

lundi 12 juin 2017

Sans image (3) : Brève de caisse (2)

Ses courses recouvrent presque toute la longueur du tapis roulant, là, juste devant moi. Il s'est saisi d'un sac, "star war", en matière recyclée, qu'il devra payer.(autrefois ils étaient gratuits et dans ce magasin les caissières vous les remplissaient !).

Au fur et à mesure des "bip" qui ponctuent l'enregistrement, il remplit le sac, qui manifestement ne pourra pas tout contenir.
Il a sorti de sa poche un imprimé sur papier bleu, qu'il a montré à la caissière et qu'elle a parcouru.
Ils ont échangé quelques mots et elle a ralenti l'enregistrement.

J'ai assimilé immédiatement le visage de cet homme à celui d'un migrant ; il est barbouillé d'une tristesse qui s'est momentanément éclairée d'un timide sourire d'excuse inquiète (que ça n'avance pas bien vite et doive encore ralentir un peu).

Je crois comprendre que la feuille bleue doit faire foi d'une somme qu'il n'aura pas à débourser, et que l'on s'est déjà approché du montant à ne pas dépasser.
La caissière va donc pendant quelques minutes supplémentaires tenter de s'approcher au plus près de la somme autorisée, en bipant puis annulant (ça dépasse !) ou en remplaçant la pizza qui restera sur le tapis, par une savonnette, moins chère, etc.
Et une fois ou deux il a plongé sa main dans ses poches et a réussi à en extraire quelques centimes, et même deux ou trois pièces jaunes, qui lui ont permis de franchir la "ligne blanche" !

A-t-il déposé ses achats par ordre de nécessité ? deux pains restent sur le tapis . Je lui propose alors de l'aider à compléter. 
Je ne pense pas qu'il m'ait compris : il a saisi les poignées de son sac et il est parti !
A quelques mètres il s'est retourné et il a adressé à la file qui attendait derrière lui, un triste sourire et un geste de la main, énigmatique, puis la foule des "nantis" conducteurs de caddies, l'a avalé.

J'ai baissé la tête ; la caissière avait déjà commencé ... à m'attribuer les produits abandonnés.
Je me dis que c'est à elle que j'aurais dû parler, pour qu'il puisse au moins emmener le pain.

mercredi 17 mai 2017

Transblog avec "alabrise" (18) . Sans Images (2)

bon anniversaire !  
(en cadeau, cette nouvelle, "brève de caisse" (1) en souvenir d'avoir un temps pris la brise avec vous)

Elle a posé sur le tapis roulant, à l'arrière de ses courses, le b.p.s.e.c (bloc publicitaire de séparation entre clients), prévu à cet effet, là, juste devant moi, et je lui ai dit merci.

Il la bat, le soir, quand il rentre, plus tard, parce qu'il est passé au café retrouver les copains et qu'il n'a pas bu...plus de trois demis de bière, et qu'elle n'a pas pu l'en empêcher en invoquant de penser à "sa" fille. 

Sur le petit tas de ses pauvres courses, il y a deux petits paquets de cellophane, éventrés, deux paquets de marshmallows, vides, pour que la caissière n'oublie pas, c'est important pour elle, de compter aussi la part de douceur qu'elle s'est accordée dans ce magasin.

Ensuite, elle a montré à la caissière qui s'est penchée, que le dessous de la poussette ne cachait rien ; elles se sont souri et la petite, du fond de son siège a scruté cette connivence d'un instant, de ses grands yeux, noirs  et festonnés de longs cils, comme les siens à "lui", et elles sont rentrées chez elles.

jeudi 23 février 2017

Interlude (19) Sans image (1)

Monœil a eu envie envie à la relecture des chroniques d’Étienne Klein (France Culture 2013) de vous faire partager un de ses grands plaisirs qui n'a rien de visuel : les anagrammes ou le "sens caché du monde" (sous titre des "Anagrammes renversantes" du même Étienne Klein et Jacques Perry-Salkow . Flammarion 2011) :

Le Maréchal Pétain                    Place à Hitler Amen

La Vérité           Relative

La Sainte Vierge          Visage inaltéré

Entreprise Monsanto             Poison très rémanent

La crise économique             Le scénario comique 

Jeanne Antoinette Poisson Marquise de Pompadour
 ----
Ainsi  attendais-je qu'on poudre et pomponne ma rose

Albert Einstein                  Rien n'est établi
           
      

samedi 7 septembre 2013

Arles : 44 èmes Rencontres de la photographie... sans images !...


... pour cause de "méprisocratie" :

parce qu'on nous les cachent, ...
... parce qu'on veut nous les vendre !
Exposition-performances d'Alfredo Jaar, chapelle des "frères prêcheurs".
Une grande partie du  travail d'Alfredo Jaar consiste à interroger la photographie dans son rôle de témoin journalistique prétendument objectif.

A travers des installations, des projections, l’accumulation de documents qui convergent vers un message que le visiteur découvre progressivement, physiquement souvent, Alfredo Jaar bouscule nos éventuelles certitudes sur la vérité de l’image, les bonnes intentions de la presse, le point de vue occidental sur les événements.