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jeudi 13 août 2015

Mon oeil en travaux

Groupe de sacs à gravats bicolores, surpris par mon œil, en pleine (et grave) méditation, sur "l'importance du vide" (selon les préceptes de la philosophie taoïste comme chacun sait), avant leur départ pour la déchetterie la plus proche.

jeudi 10 octobre 2013

10 octobre 2013 : journée mondiale contre la peine de mort : Albert Jacquard (2)

A ce jour 22800 personnes condamnées à mort attendent d'être exécutées


C'est celui qui a dit :
" La mort est le grand mystère.
Par quelle aberration monstrueuse peut-on la présenter comme une peine ? 
Non la mort n'est pas une peine ;
Aucun être sensé ne peut donner la mort à un autre être sensé, sauf à retourner à l'état de non-conscience qui a précédé l'émergence de la personne.
Toute société qui accepte de faire figurer la mort dans l'arsenal de ses peines, montre qu'elle est en état de barbarie, dirigée par des inconscients.
Je refuse d'argumenter avec ceux qui la présentent comme efficace ou utile dans la lutte contre le crime : je n'argumente pas contre un primate."

Mais aussi :


et :


Sur le sujet, vu hier : "Into the Abbys" de Werner Herzog : documentaire d'interview de toutes les personnes concernées par l’exécution, en 2010 au Texas, de Michael Perry.

samedi 14 septembre 2013

Albert Jacquard (1)

C'est celui qui a dit :
"le bonheur, c'est de se sentir beau dans le regard des autres",
et (lui qui vient de mourir) : "en imaginant demain, ce qu'apparemment aucun animal ne sait faire, nous avons donné valeur au présent. Le prix à payer est l'angoisse de l'aboutissement, la disparition finale que nous ne pouvons plus ignorer ; Je ne trouve pas que ce soit un prix exorbitant".

Photo trouvée sur internet, et citations extraites de Petite philosophie à l'usage des non philosophes au Livre de poche

vendredi 14 septembre 2012

Chroniques de Saint Espreaux

L’œuf ou la poule
        
(mé-conte philosophique)
 
Aujourd’hui, jeudi, jour de marché, j’ai rencontré la cousine Ginette, que j’ai accompagnée, chez Nicole, épicerie bio, salon de thé, etc, au rendez-vous d’après marché traditionnel, de ces dames.
M’y étant fait admettre, en tant qu’homme (ils préfèrent le bistrot d’en face , Française  des jeux, pastis etc.), j’ai donc commencé à assister aux conversations féminines très enjouées.
Gérard, qui a traversé, est passé annoncer à Linette, sa femme, que Brodier, pas Navas celui du camion, Brodier donc, avait aujourd’hui des mursons, (1), que Georges y avait goûté et qu’il fallait en acheter. Non seulement elle l’y autorisa, mais lui demanda de le faire, ce qui le mit en grand désarroi : comment allait-il faire pour le transporter ? il n’avait pas de sac !
A ce moment, je déplaçais, le mien, de sac, (figues à confiture des vergers de Beaumes, crémeux d’Anaïs, oignons rouges) pour permettre au couple « retour à Pont » de se glisser, à ma droite, dans les conversations, (dont le son s’amplifiait par la configuration de la pièce, magnifiquement carrelée où nous nous trouvions), et les échanges zigzaguaient gentiment entre, nouvelles des derniers petits enfants, météo locale, souvenir des derniers concerts de chorales, et le, décidément, «  bon vivre » à Pont d’Espreaux.
Mes voisins, un pasteur et sa femme, avaient émigré en Haute Loire et ailleurs, mais Pont d’Espreaux… !!! (ce sont eux qui mirent les point d’admiration, comme l’avait fait il y a quelques années un jeune étudiant pontespreint en renonçant définitivement à une thèse en terre Bruxelloise).
Puis comme souvent dans les conversations, un lieu commun, un proverbe, un aphorisme, voire une question existentielle, s’invita. Et ce fut, pour le coup : « Qui, de l’œuf ou de la poule a bien pu venir le premier ? ».

Confrontant pour la première fois la question à mes informations, récentes lectures, intelligence (?), je glissai à mon voisin qu’apparemment, d’après les dernières données de la science, il s’avérait que ce devrait être l’œuf ! (je refaisais, dans ma tête et à toute vitesse une confuse démonstration à la Darwin, mêlant nécessité, hasard, accidents, atomes, bactéries, mutations, mur de Planck, Galapagos,  etc, pour bien m’en assurer). 
A côté de lui, son épouse m’ayant entendu, elle me répondit comme l’aurait fait,  je le suppose, en chaire, son mari,  : « Si l’on est évolutionniste, on dit effectivement que c’est l’œuf ; les créationnistes, eux, vous diront que c’est la poule. »

C’est à ce moment qu’entra  Gérard, et qu’il nous déballa son problème de transport de murson (1) et il n’eut certainement pas conscience de faire avorter ce qui constituait déjà les prémisses d’un débat scientifico-théologique, au pays de Pont d’Espreaux...


(1)    murson : appellation d’une saucisse de couenne, produite dans la région de Pont d’Espreaux

lundi 18 juin 2012

Interlude : réflexion philosophique

Nous ne savon pas toujours...
....la conséquence de chacun de nos actes...
mais peut être, peut-on savoir au moins ce que l'on ne veut pas !
L'important c'est de garder la foi dans l'
....en se méfiant de tout :
et prendre les moyens de rester vigilant...
 ....savoir faire ses choix
...et,respecter la loi, même complexe !

et, puis, surtout, se la jouer cool, non ?
(humour limite ! : photo prise en Syrie en 2007).
et, avec un peu d'opportunisme, ne pourrais-t-on dire qu'après tout l'important c'est peut être ben :