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samedi 16 juin 2018

Ma cheville (3) : Brèves (quoique) de diablogues téléphoniques (suite et fin)

Étape 8 : Excellent accueil, compréhensif, compatissant et ... "On se renseigne !" !

Étape 9 : Et "on" a réussi à trouver le numéro qui a succédé à celui qui "ne pouvait être obtenu" (Étape 5 de "Ma cheville 2).
Là encore on ne s'occupe que d'"assistance" et pas d'"assurance", C'est elle qui doit décider pour l'attribution du capital ! Revoyez avec votre banque !
Étape 10  : Le conseiller va se renseigner et  enfin il réussit à recevoir une réponse de la part de la personne compétente du Siège, par mail, : "il a qu'à appeler le 01 04 02 03 05" (voir Etape 1 de Ma cheville 2)...

Étape 11 : ... ce que je (re)fais et où l'on me confirme que l'on ne fait que de l'"assistance", mais que l'on va donc me passer le 03 04 06 05 01, qui s'occupe des contrats d'"assurance" de ma Banque, et là ... 

Etape 12 : On me passe un autre numéro où l'on me répond : "Mais Monsieur, il s'agit là d'une question qui relève de notre Service Médical, qui décidera, ... au vu de votre dossier !

samedi 9 juin 2018

Ma cheville (2) : Brèves (quoique !) de diablogues téléphoniques.

Récemment victime d'une rupture du tendon d'Achille,
 

j'ai consulté la notice de mon Assurance "Assistance", souscrite il y a 10 ans auprès de ma banque.
Le versement d'un capital étant prévu en cas de "fracture osseuse", je décidais avant toute constitution de dossier de tenter de joindre le service ou la personne pouvant répondre à la question simple : la rupture du tendon entraînant la même perte d'autonomie ("immobilisation par plâtre ou résine") est-elle assimilée à une fracture ?

Étape 1 : joindre le numéro "indigo" indiqué sur la notice :
Il n'est plus attribué ; veuillez composer désormais le 01 04 03 02 05 (les numéros ayant demandé à conserver leur anonymat, ils ont été modifiés.[NDLR)

Etape 2 : joindre le nouveau numéro :
"Ici, on ne s’occupe que d'assistance : garde d'animaux etc. pour le capital, joindre le conseiller de la banque où vous avez souscrit votre contrat".
Étape 3 : Joindre mon conseiller :
Sa première réponse est la suivante : " Appelez donc le numéro "indigo" prévu sur votre notice [à L’Étape 1 (NDLR)]".
Lui ayant rétorqué qu"il n'existait plus et qu'au numéro le remplaçant on m'avait dit de le joindre, lui : 
"Je me renseigne et vous rappelle ".

Étape 4 : Il se renseigne et me rappelle :
"Il faut appeler l'autre numéro indiqué sur votre notice", (qui est celui du service où doivent être envoyés les dossiers [NDLR])

Étape 5 : Appel du nouveau numéro :
"Le numéro que vous avez composé ne peut être obtenu ! "
Étape 6 : Rappel de mon conseiller.
"Votre conseiller est actuellement absent "
Renvoi sur l'Agence où il travaille.
Ma nouvelle interlocutrice ne "sait pas". Je lui suggère donc d'appeler le Siège, où il doit bien y avoir quelqu'un qui sait. "Nous n'avons plus le droit d'appeler le Siège ; on ne peut qu'envoyer des mails" ; je préfère vous passer notre PSC (Plateforme Service Client) Ah ! mais je n'ai que leur numéro de fax . Je me renseigne !

Etape 7 : L'Agence me rappelle 
"Vous devez appeler le 03 02 05 07 04 c'est notre assureur. "
Après avoir slalomé entre les désormais traditionnels "tapez 1, tapez 2, etc. et réussi à obtenir un interlocuteur, celui-ci s'excuse de ne s'occuper que d'"assistance" mais pas d'"assurance" et me propose donc de me passer . . . la PSC (voir Etape 6) dont mon Agence n'avait que le numéro de Fax .

à suivre

mardi 24 avril 2018

Brèves de dialogues de sourds

"Mon œil" avait à prendre rendez vous et voulut le faire à une heure de fermeture du secrétariat un vendredi soir : le répondeur lui ayant indiqué que " le secrétariat est ouvert tous les jours de 9 h à 17 h", il rappela dès le samedi matin par trois fois sans que personne ne décroche et avec le même message, l'invitant à rappeler aux horaires indiqués. Il attendit donc le lundi et fit à son interlocutrice la remarque selon laquelle le message enregistré sur le répondeur était erroné ! On lui répondit "Ah mais oui ! nous sommes fermés le samedi ! ". 
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Mon œil aime les anchois et possède une excellente recette à base d'anchois frais . Aussi cherche -t-il à s'en procurer de temps en temps mais n'en trouvant pas souvent sur l'étal du rayon poisson du Grand Magasin qu'il fréquente parfois., il s'en ouvrit  à l'employé qui lui dit ne pas savoir à l'avance quels jours il pourrait être approvisionné. Il proposa alors de se renseigner par téléphone ce qu'il fit par deux ou trois fois ces derniers jours sans que le rayon (après qu'il eut dû dire à chaque fois : "magasin", puis "poissonnerie", puis "stand") ne daignât décrocher . On lui assura au standard qu'il serait rappelé sous 48 h ! ce qui ne fut pas fait.
Il retourna donc devant l'étal et on lui proposa alors de prendre son numéro de téléphone et de le rappeler quand on serait approvisionné . Le message qu'il reçut le lendemain était le suivant : "nous vous rappelons comme vous nous l'avez demandé, mais n'avons pas reçu d'anchois. N'hésitez pas toutefois à nous rendre visite : nous avons actuellement des sardines en promotion ! "Résultat de recherche d'images pour "images les shadoks"

lundi 12 juin 2017

Sans image (3) : Brève de caisse (2)

Ses courses recouvrent presque toute la longueur du tapis roulant, là, juste devant moi. Il s'est saisi d'un sac, "star war", en matière recyclée, qu'il devra payer.(autrefois ils étaient gratuits et dans ce magasin les caissières vous les remplissaient !).

Au fur et à mesure des "bip" qui ponctuent l'enregistrement, il remplit le sac, qui manifestement ne pourra pas tout contenir.
Il a sorti de sa poche un imprimé sur papier bleu, qu'il a montré à la caissière et qu'elle a parcouru.
Ils ont échangé quelques mots et elle a ralenti l'enregistrement.

J'ai assimilé immédiatement le visage de cet homme à celui d'un migrant ; il est barbouillé d'une tristesse qui s'est momentanément éclairée d'un timide sourire d'excuse inquiète (que ça n'avance pas bien vite et doive encore ralentir un peu).

Je crois comprendre que la feuille bleue doit faire foi d'une somme qu'il n'aura pas à débourser, et que l'on s'est déjà approché du montant à ne pas dépasser.
La caissière va donc pendant quelques minutes supplémentaires tenter de s'approcher au plus près de la somme autorisée, en bipant puis annulant (ça dépasse !) ou en remplaçant la pizza qui restera sur le tapis, par une savonnette, moins chère, etc.
Et une fois ou deux il a plongé sa main dans ses poches et a réussi à en extraire quelques centimes, et même deux ou trois pièces jaunes, qui lui ont permis de franchir la "ligne blanche" !

A-t-il déposé ses achats par ordre de nécessité ? deux pains restent sur le tapis . Je lui propose alors de l'aider à compléter. 
Je ne pense pas qu'il m'ait compris : il a saisi les poignées de son sac et il est parti !
A quelques mètres il s'est retourné et il a adressé à la file qui attendait derrière lui, un triste sourire et un geste de la main, énigmatique, puis la foule des "nantis" conducteurs de caddies, l'a avalé.

J'ai baissé la tête ; la caissière avait déjà commencé ... à m'attribuer les produits abandonnés.
Je me dis que c'est à elle que j'aurais dû parler, pour qu'il puisse au moins emmener le pain.