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mardi 30 juin 2020

Est-il en core là ?

Souvenez vous, je l'avais identifié dès le 7 mars et vous avais rendu compte de ma traque!

Et depuis, de gros progrès ont été fait, et nombre de ses congénères ont été éradiqués : en voici la preuve.
Mais attention !
 Il est encore là !

mardi 24 mars 2020

Mon œil sur le(s) Corona, à Saint Etienne : "Nous sommes en guerre ?"

 La ville est déserte,
Les parkings vides,
Les stéphanois confinés, sages comme des images.
Les étals bien approvisionnés 

C'est "Clair(e), La Vie" continue, mais (1)

Pour une alternative à ce langage guerrier :
https://covid-entraide.fr

Merci Irène.


samedi 7 mars 2020

Mon oeil à l'affût du Corona virus : Bas les masques !

Je sais pas vous, mais moi ce Corona virus, ça m'interpelle ; je ne supporte pas l'idée qu'il est si minuscule qu'on ne peut même pas le voir, ni même avoir seulement une petite idée de ce à quoi il ressemble ?
Je me suis dit qu'en tous cas, ça devait avoir un air bien sournois pour être capable de se faire transporter, sans l'attaquer, par le "porteur", dont il pourra ne se servir que de transmetteur, au moyen de quelques unes de ses poignées de mains, franches ou pas, et autres insoupçonnables toussotements.
Ensuite m'est venue l'idée que, transmis initialement par un animal, il avait peut-être bien utilisé, d'une manière ou d'une autre, comme moyen de camouflage, le mimétisme que lui aurait inspiré son origine.
D'autre part, venu de Chine, il ne pouvait pas avoir les yeux bridés, car cela risquerait de faciliter un peu trop son repérage ?
Quant à sa couleur, j'ai pensé que ce pourrait être le bleu, tellement il devait avoir peur d'être démasqué, ou bien alors le rouge, tellement il pouvait avoir honte de commettre autant de dégâts.

Et c'est en ruminant toutes ces réflexions que je me suis retrouvé ,il y a quelques jours, rue Jo Gouttebarge, tout ébahi et tremblant, face à l'image, en format XXL, de mes sagaces intuitions.

jeudi 27 février 2020

Mon œil sur leur recherche d'emploi

En espérant que l'orthographe ne soit pas un critère éliminatoire !
Et que l'humour, (même un peu désabusé) soit bien coté !

lundi 10 février 2020

Mon oeil sur la "com"

 

Le message apparent

La démolition  du bâtiment est bien programmée par votre mairie

Ne vous impatientez pas

Notre  programme est de transformer la ville

Nous faisons appel à des professionnels bien équipés.

Nous faisons appel à des gens qui ont la volonté de vous débarrasser de ce qui ne sert plus

Les messages cachés que j'y vois

Ce qui ne sert plus doit être détruit.

On va faire comme si les habitants avaient réclamé cette destruction et s'impatientaient

On ne s'embarrasse pas de scrupules quand on a reçu l'ordre de démolir, et même de tuer, puisque nos outils ressemblent à des armes.

Les bâtisseurs ça sourit  peut-être, nous on rugit.

On va faire croire que démolir c'est presque un sacerdoce. En tous cas il faut se montrer vachement motivé.

On va faire rire avec notre com, en jouant sur le thème des "super héros de bazar", comme ça, ça passera mieux.

On est en campagne électorale ça vaut la peine de se faire mousser à peu de frais(encore que le prix de l'affiche ????)

Démolir c'est pour le bien de tous !

De quoi s'agit-il ?

D'une école de quartier que l'on a fermée et qui serait remplacée par un parc.

Ne peut-on raisonnablement se demander si un tel bâtiment, dont l'état ne semble pas être le délabrement, n'aurait pu trouver une autre  nouvelle vie, que permettre l'accès au plein air d'un parc, en le rasant.

De quelle concertation avec le quartier une telle décision a-t-elle été précédée ?

mercredi 17 avril 2019

Mon œil à l'ancienne École des beaux arbres et sur l'arbre monde *

Il a une voix douce, mais pressante comme s'il y avait un enjeu. "Ça va vous intéresser de voir ce que fait notre groupe. De savoir comment votre travail a avancé en votre absence".
Sa réputation resurgit des enfers souterrains. Une poignée d'articles dispersés légitime son travail initial sur les sémaphores aéroportés. [travail de Patricia Westerford lui ayant permis, des années auparavant, d'avancer que certains arbres entraient en communication avec d'autres]

De jeunes chercheurs découvrent des éléments qui le corroborent, chez une succession d'espèces : les acacias préviennent d'autres acacias des girafes en maraude. Les saules, les peupliers, les aulnes : tous sont surpris à s'avertir mutuellement par voie aéroportée des invasions d'insectes . Ça ne change rien pour elle, cette réhabilitation. Elle se fout un peu de ce qui se passe en dehors de cette forêt.
Le monde dont elle a besoin se trouve tout entier ici, sous cette canopée : la biomasse la plus dense qu'on puisse trouver sur Terre. Des torrents abrupts et métalliques érodent des empilements rocheux où pondent les saumons, de leur eau assez froide pour tuer toute douleur. Les automnes flamboient sur des crêtes muées en jade par la mousse et jonchées de branches tombées. Dans les trouées éparses ménagées çà et là au cœur du sous bois, se réunissent des sociétés secrètes de sureaux, myrtilles, symphorines, bois piquants, holodisques, et kinnikinnicks. De grand conifères, tout droits, monolithes hauts de 15 étages, épais d'une longueur de voiture, leur font un toit. L'air autour d'elle résonne du bruit de la vie qui s'affaire :
Le tchibi d’invisibles roitelets. Le marteau-piqueur, poc-poc industriel, des piverts à l'ouvrage. Le bourdonnement de la fauvette. Le frisson d'aile de la grive. Les bip-bip des coqs de bruyère au hasard du sous-bois. La nuit, le hululement frais des chouettes lui glace le sang.[ ]
Il s'avère que les millions de boucles invisibles et emmêlées de la jungle tempérée ont besoin de tous les intermédiaires et courtiers de la mort pour faire fonctionner les circuits. Si on nettoie un tel système, on assèche les innombrables sources auto-nourricières.
Cet évangile de la sylviculture nouvelle est confirmée par les plus merveilleuses découvertes : des barbes de lichen très haut dans les airs, qui ne poussent que sur les plus vieux arbres et réinjectent l'azote vital dans le système vivant. Des campagnols souterrains qui se nourrissent de truffes et répandent les spores du champignon des anges dans tout le sou-bois. Des champignons qui infusent dans les racines des arbres, en une osmose si étroite qu'il est difficile de dire où s'arrête un organisme et où commence l'autre. Des conifères massifs d'où percent des racines adventices au plus haut de la canopée, qui replongent pour se nourrir des matelas d'humus accumulés dans les fourches de leurs propres branches...................
* "L'arbre monde" Richard Powers Cherche Midi 2018