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jeudi 19 août 2021

Mon œil dans l'impasse (2)

 

Et toute ma reconnaissance à celle ou celui qui m'adresserait en commentaire une photo d'une "impasse de l'impasse" !

mardi 14 juin 2016

jeudi 6 août 2015

Mon oeil sur les devantures

En voilà une que n'est pas près de détrôner dans mon cœur, tous les essais "culture" de nos Leclerc et autres super "U" qui ont  commencé, en s'inspirant de leur propre "culture", de vous proposer le troisième livre offert pour l'achat de deux ! (vous pourriez ainsi choisir par exemple un "Ah si y avait pas ma fille" de J.M Lepen, et "les gaucheries de ma gauche" par François Hollande et vous  offrir "Le capital "de Karl Marx, ou le dernier Larrouturou)
Quelle chance de voir survivre une si belle boutique, adossée à une ogive, et flanquée de ces deux étranges portes, l'une au claustra vert évoquant comme une récup peinturlurée de porte de prison ou d'abbaye médiévale, l'autre hésitant encore entre la Belle époque et le Napoléon III, et puis ce rouge qu'aucun boucher n'oserait plus arborer !
Vous avez dit modernité ?
Et cette "inette", qui a perdu son "G", ne vous fait elle pas de la peine, à ne pas savoir que mettre sur ce mur blanc et devoir solder ses robes pour que l'on se décide enfin à se marier.
 Là, il y a plus d'idées quant à la déco, chez Monsieur Merle, plombier, qui évoque avec son perroquet -  l'a-t-il fait exprès ? -  le célèbre sketch de Fernand Reynaud, auvergnat comme lui : "qui c'est ?"...
Mac Dil, un magnifique "Mac do" du pauvre de centre ville.
Quant aux dernières,
elle ne sont pas de Mon œil mais de celui de Jacques P., fervent et assidu visiteur de notre blog.

samedi 25 juillet 2015

"Notre Dames" ... imaginaires (1)

Notre Dame des Guingois
  
(appellation préférée à "Notre Dame de Traviole",jugée comme pouvant apparaître un peu trop irrévérencieuse.NDMO)

lundi 20 juillet 2015

Regard croisé (14)

Ce qui m'émeut dans ce regard, c'est qu'il est là, au dernier carrefour des ruelles du Puy en Velay qui mènent à l'entrée de la cathédrale, (si l'on ne prend pas ses escaliers d'"honneurs"), depuis au moins, les trois cents ans qu'attestent les patientes usures des vents, gels et soleils, qui ont continué à leurs manières et humeurs, depuis qu'il y a porté son dernier coup de ciseau, le travail du sculpteur anonyme.

C'est aussi le léger strabisme que la pierre friable lui a définitivement attribué pour lui donner une énigmatique attention au photographe à qui il semblerait dire : "eh bien toi je te salue, parce que parmi les innombrables passants de la ruelle, peu d'entre eux ont levé la tête vers moi et m'ont adressé ce regard que tu me rends".

Il semble aussi s'interroger de quelque chose, avec peut être, une certaine tristesse, et j'imagine que ça pourrait être le fruit d'une sorte de résignation à se voir imposer une part d'éternité, figée dans la pierre, en échange d'une jeunesse brutalement arrêtée, rançon tragique, que l'art de la sculpture partage avec la photographie, avec plus de puissance encore, me semble-t-il.