lundi 16 juin 2014

Anniversaire : 16 juin 1869

 Fusillade du Brûlé


La fusillade du Brûlé eu lieu le 16 juin 1869 au lieu dit « le Brûlé » à La Ricamarie près de Saint-Étienne.

Il y a 145 ans à proximité de ce chevalement du puits de Caintin, lors d'évènement de révolte de la part des mineurs une fusillade déclenchée par la troupe et des coups de baïonnette faisaient 14 morts


Je ne sais si l'anniversaire donnera encore lieu à une quelconque commémoration officielle pas cette année en tous cas !
En revanche des graffitis anonymes continuent d'y honorer ces 14 morts


Au mois de juin 1869, un mouvement de grève général touchait l'ensemble des mines du bassin. Les mineurs grévistes demandaient alors augmentation des salaires, la journée de huit heures et la mise en place de caisses se secours indépendantes des compagnies.

Le 16 juin au puits de l'Ondaine à Montrambert, depuis le matin plusieurs groupes de mineurs avaient tenté de s'opposer, à plusieurs reprises, au chargement d'un convoi de charbon destiné aux aciéries du groupe Holtzer, alors sous la direction de Pierre Frédéric Dorian, riche industriel républicain, nouvellement élu député de la Loire.

A 14 H, un groupe constitué d'une centaine de mineurs se présenta à nouveau, entrainant alors l'intervention du détachement du 17e régiment d'infanterie. La manœuvre d'encerclement conduite par le capitaine Gausserand aboutit à l'arrestation d'une quarantaine de mineurs.

La troupe devait alors amener les captifs vers la prison de Saint Étienne, à Valbenoîte. Soucieux d'éviter de traverser La Ricamarie, Gausserand préféra emprunter un itinéraire passant près du puits Caintin.

Au lieu dit « le Brûlé », la troupe fut confrontée à un rassemblement de parents et amis des mineurs interpellés, dont Michel Rondet, tentant de s'opposer à leur passage. L'armée répondit par une fusillade et des coups de baïonnettes qui feront quatorze morts (dont un bébé de seize mois) et de nombreux blessés graves.
 
 Le conseil municipal de Saint-Étienne demandera officiellement l'éloignement du régiment responsable, le troisième de Ligne, mais le pouvoir impérial de Napoléon III donnera raison à l'armée contre les mineurs et fera destituer le conseil municipal. 

Lors du jugement, rendu le 7 août de la même année, soixante-deux condamnations à la prison ferme tomberont pour les mineurs et leurs proches, allant de quinze jours à quinze mois, mais tous seront amnistiés le 15 août par ordonnance impériale. 

Aucune charge ne sera retenue en revanche contre les soldats et le capitaine Gausserand, responsable des opérations, sera même décoré solennellement.
L’événement connut un retentissement national.

et sur place, celles qui "se mêlent de tout",(voir de précédentes parutions)...

...ne pouvaient pas manquer de le faire, ici aussi !
(Source Wikipédia)


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